La mission flash sur « l’éducation critique aux médias » vient de présenter ses conclusions et propose 10 orientations.
En deuxième position elle reprend la suggestion de l’APEM et de ses partenaires dans une tribune publiée au printemps 2022, de faire de l’EMI une grande cause nationale. Il en va de même pour la création d’une délégation interministérielle à l’EMI.
La mission suggère par ailleurs une « homologation des actions d’EMI réalisées par les intervenants du champ éducatif, social et associatif ». Cette idée fait écho aux efforts déjà engagés par les professionnels de l’information qui ont collaboré via les CPNEF presse, audiovisuel et journalistes à la certification de formations en EMI. Elle a le mérite de poser la question de la qualité des intervenants et de leur formation.
La proposition « créer des mécanismes de compensation et de valorisation pour les journalistes afin de favoriser les actions des professionnels » ne peut que recevoir le soutien des médias. Cette suggestion prolonge l’opportunité créée par l’intégration de l’EMI au volet collectif de Pass Culture auquel participent plusieurs titres de presse depuis 2022.
Enfin, la mention des enjeux de parentalité numérique, de sensibilisation de seniors et des jeunes en formation du SNU répond au constat partagé de besoin d’une EMI qui s’affranchisse du seul champ scolaire. Les enjeux de désinformation, de fracture et de fatigue informationnelle -bref, d’esprit critique et de liberté intellectuelle- concernent tous les citoyens, quel que soit leur âge.
L’APEM est honorée d’avoir participé aux auditions et attend avec impatience de poursuivre les échanges sur la mise en œuvre de ces propositions dans un futur proche.
